- Jirô Taniguchi -

 

 

 

 

 

- pourquoi??

 

Parce que ça faisait un moment que je n'avais pas lu Taniguchi, et que c'est pour moi une valeur très, très sûre!

 

 

- le pitch de moi personnellement:

(postface de l'auteur)

 

La première raison de vivre, pour un chien, c'est de courir. Je n'avais vraiment pensé à ces choses là avant d'avoir un chien pour de vrai. Et s'occuper d'un vieux chien mourant, cela, je n'y avais pas pensé du tout.

 

 

- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:

 

J'ai lu ce manga quelques jours avant d'enterrer notre chatte, avec nous depuis une dizaine d'années.

Cette petite chatte, c'était celle de ma fille, qu'elle a aimée, adorée, pendant ces dix ans.

Si j'étais plus réservée et que je ne vouais pas un amour sans bornes à cet animal, j'ai toujours observer avec bienveillance cette relation qu'avait ma fille avec ce chat...

Bienveillance, et admiration ces derniers jours, quand j'ai vu ma fille affronter l'inquiétude (nous avons retrouvé la chatte salement blessée), se préparer au pire (sur conseil de la véto), et surtout, l'accompagner jusqu'au bout.

J'ai été ravagée par un très grand chagrin, non pas d'avoir perdu Molène, qui était là depuis si longtemps, mais par la tristesse de ma fille qui perdait pour la première fois un animal, son animal.

C'est de ça dont il s'agit dans ce recueil de 5 histoires.

La relation avec l'animal, de compagnie.

Animal de compagnie, c'est vite dit, c'est trop léger, pas assez fort. Car en fait de compagnie, c'est un membre à part entière de la famille, pour tous, ou l'un d'entre eux, peu importe, mais ça reste un individu à part entière qui laisse un gros vide quand il s'en va...

On le sait, qu'un jour ils vont partir, mais avant de l'avoir vécu, on n'imagine pas le trou que cela peut laisser!

 

Dans les 5 premiers chapitres, il s'agit d'un couple sans enfants.

Ils perdent leur chien, puis adoptent une chatte enceinte, accueillent leur nièce, en fugue, et l'aident, à leur façon, à comprendre certaines choses et à avancer.

Le dernier chapitre, sans aucun rapport avec les autres m'a surprise, je l'ai moins aimé, mais sans doute parce qu'il m'a sorti de cette suite dans laquelle je m'étais installée...

 

Taniguchi, une fois de plus, excelle dans la narration du quotidien, n'omettant aucun petit, même minuscule détail, et nous livre encore un titre empli de poésie, de nostalgie, de tristesse mais aussi de joie... de vie!

 

Taniguchi, ça fait du bien!!

 

- merci qui?? une p'tite anecdote??

 

 

                                          (catégorie couleur)

 

 

 

 

 

 

                                      

 

                                          

 

 

 

 

 

 

 

 

    

                                   

 

                                      

 

 

 - lasardine -