(Nouvelle tirée du recueil Intérieur nord)

 

                                             - Marcus Malte -

 

 

 

 

- pourquoi??

 

Découvrir le grand Marcus Malte (car non, je ne l'avais encore jamais lu, honte sur moi!) de cette façon n'est peut-être pas la meilleure qui soit mais j'avais ce recueil dans ma liseuse, qui n'attendait que ça...

 

 

- le pitch de moi personnellement:

 

Lucien, la quarantaine, est représentant. Fraîchement divorcé d'une femme avec qui il a vécu des années sans vraiment former un couple avec elle. A côté plutôt qu'ensemble...

Un jour il frappe chez Jeanne, pour lui vendre du vin. Elle ne lui achètera rien, mais il reviendra, recontrera son fils, reviendra encore, l'aimera, fort, jusqu'à ce que tout s'écroule, vraiment...

 

- bien? pas bien? l'avis de moi en personne: 

 

Le hasard fait parfois des choses étonnantes. L'histoire que le narrateur nous raconte, au crépuscule de sa vie, date de 22 ans auparavant. Il veut se débarrasser d'un dernier bagage avant de tirer sa révérence, mettre les choses au clair, au propre...

Lucien, la quarantaine bien tassée rencontre Jeanne, 26 ans. Rencontre improbable, rencontre inespérée, belle rencontre. Une rencontre de Noël, fin Décembre 1981. Une rencontre qui va vite déboucher sur une relation. Forte, douloureuse, animale.

Lucien revit! Après son divorce il avait fait le point. Hermétique aux sentiments, qu'ils soient amoureux ou filiaux, solitaire, il pensait ne plus jamais rien connaître de relationnel. 

Mais avec Jeanne, c'est différent! C'est incontrôlable, fusionnel, inespéré. Lucien rajeunit, refait des projets, sourit de nouveau.

Jeanne le comble, l'éblouit, le fascine!

Mais tout ça ne va durer qu'un temps. Un temps très court. 

Et le lien va se faire aussi destructeur qu'il a été constructif.

 

Pour une première rencontre, c'en est une belle!

J'ai aimé les mots de Marcus Malte. J'ai aimé la description de cet homme fragile, à fleur de peau, émouvant.

La solitude et la souffrance qu'elle peut engendrer est ici très bien transmise et ressentie, presque jusque dans la chair.

La fin dramatique, on la voit venir, mais on la découvre quand même, glaçante, sans pour autant détester le personnage, auquel on s'est attaché, et dont le récit est empreint d'une douce mélancolie.

Un homme comme un autre, qui a vécu comme un autre, une histoire comme une autre, ou presque...

 

 

Grosse envie de lire plus longtemps cet auteur qui je crois, va beaucoup me plaire, avec les autres nouvelles du recueil (semble t'il sur le même thème) dans un premier temps, mais aussi ses romans, qui semblent en emballer plus d'un(e)!

 

- merci qui?? une p'tite anecdote??

 

(lu sur liseuse Bookeen)

 

 

                                               chez Martine

 

                                          

                                            catégorie prénom

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- lasardine -