- Pascal Rabaté -

 

 

 

 

 

- pourquoi?:

 

Parce Rabaté ne m'a jamais déçue, je crois...

 

- le pitch de moi personnellement:

 

Juin 40. C'est la débâcle. Les soldats français reculent devant l'armée allemandes, les civils fuient pendant que les avions allemands canardent sans distinction.

Amédée, sur les ordres de son supérieur, attend le camion de la Croix-Rouge auprès des corps de ses camarades. Sa moto est en rade, et il a perdu son régiment. Le voilà parti à errer à travers champ, à la recherche de... quoi?

 

 

- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:

 

Paumé... Amédée est paumé, au sens propre comme au sens figuré. Il erre à la recherche de ses camarades de galère, faisant sur le chemin des rencontres incongrues, tristes ou complètement farfelues, mais dans ce contexte, plus rien n'étonne personne!

Les fossoyeurs arrivent encore à plaisanter, les bonne soeurs portent des godillots de soldats, la population fuit avec ses matelas, les vaches ont les pis douloureux et les cochons mangent les hommes...

Plus de repères, plus de convenances, plus d'espoir... L'errance d'Amédée symbolise l'état de la France en ce debut d'été 40.

Une France perdue, désorientée...

 

Cette période bien noire pour notre pays, nous ne pouvont que l'imaginer, et encore... Pascal Rabaté dresse ici un tableau réel et honnête de cette sombre période.

Des morts, des bombardements, des fuites bien souvent vaines, quelques dialogues ponctués d'humour noir, des petites joies qui jaillissent au détour d'une scène, mais beaucoup de peur, d'effroi, et peu d'espoir...

 

Avec son trait en noir et blanc et tout en sobriété, Rabaté dépeint le destin d'un soldat sympathique à travers son périple au milieu du chaos. Un soldat désabusé, perdu, mais qui tient bon, même s'il ne sait pas tellement ni pour qui ni pour quoi, ni pourquoi...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cette première partie se termine de manière très frustrante, il me tarde de retrouver Amédée pour connaître la fin de son périple au milieu de l'horreur...

 

 

- merci qui?? une p'tite anecdote?:

 

 

                                  aujourd'hui chez Noukette

 

 

 

 

 

 

                                             

 

 

 

 

 

 - lasardine -