- Sylvain Ricard & Isaac Wens -

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- pourquoi??

 

Parce que le sujet de la fin de vie me touche énormément!

 

 

 

 

- le pitch de moi personnellement:

 

Monsieur Vanadris est très malade, sa fin est proche... Il entre dans un centre de soins palliatifs sous les yeux de son fils qui gère difficilement la situation... Les tuyaux s'ajoutent les uns aux autres au fil des jours, très rapidement...

Cyril sombre dans sa vie privée en se rapprochant de son père qui lui réfléchit et raisonne beaucoup! Il souhaite rencontrer un prêtre et passe beaucoup de temps avec lui... 

Un jour il demande à son fils de l'aider à partir... Il lui demande l'euthanasie...

 

 

 

 

- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:

 

Un album fort, poignant!

Le sujet de la fin de vie, de la mort, de l'euthanasie est toujours très délicat...

Il est traité ici de manière très digne!

Un père se meurt, accepte l'idée de partir, finit par ne plus avoir peur, mais souhaite rester maître de son départ...

Un fils assiste à la fin de son père, impuissant, maladroit parfois, terrorisé...

Il saccage son couple, en veut à la terre entière, se comporte très mal socialement, mais reste bien campé auprès de son père!

Sa façon à lui de gérer l'événement est extrêmement touchante! Il coule mais trouve la force de rester suffisament lucide et paisible pour soutenir son père jusqu'au bout, sans lui faire peur, sans le prendre en pitié, sans montrer son désarroi...

 

Les derniers instants d'intimité à deux de ce père et son fils sont extrêmement émouvants et nous ramènent forcément à notre propre destin...

Plus encore que le sujet central de l'histoire, l'euthanasie, ce sont les rapports père/fils qui m'ont bouleversée! Cette intimité où les souvenirs remontent, où beaucoup de choses se disent doucement, à mots couverts, dans la pénombre... Le dessin sombre et "douloureux" transmet à la perfection le ressenti des personnages, mais aussi du lecteur! C'est une torture visuelle qui colle exactement au propos!

 

Et bien sûr, on ne peut s'empêcher de se poser LA question... Qu'aurions nous fait à la place du fils? Qu'aurions nous demandé à la place du père? L'aurions nous demandé vraiment? A notre propre fils?

 

On referme ce chef d'oeuvre complètement chamboulé!

 

 

 

- merci qui?? une p'tite anecdote??

 

 

 

                                                  

 (54)

 

chez Mango!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- lasardine -