- Alessandro Tota -

- pourquoi??

Parce que ce drôle de Barbapapa m'intriguait...

- le pitch de moi personnellement:

Yéti est un drôle de personnage qui a dû quitter son petit coin de vie, transformé en décharge, et arrive vivre en ville. Il se heurte aux problèmes d'intégration, dûs à son physique étrange et son langage incompréhensible.

Malgré tout, Yéti parvient à trouver un logement, et un travail, dans une entreprise de télémarketing. Mais ses difficultés, tant physiques qu'orales, le déplacent au poste d'agent d'entretien des toilettes de la boîte.

Seul point positif pour lui, et non des moindres, il fait la connaissance de sa jolie voisine de palier, qui comme lui, connaît quelques soucis. Cerise sur le gâteau, elle comprend sa langue et ne semble pas faire cas de son étrange physique! Yéti tombe immédiatement amoureux!

- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:

Cette histoire commence comme un étonnant conte un peu fantastique. Ce drôle de personnage tout rose (il a perdu ses poils), qui arrive en ville avec sa candeur et ses difficultés de langage intrigue, et sa douceur et sa naïveté ne peuvent laisser indifférent.

Et puis peu à peu tout cela glisse vers une critique politique plutôt claquante au sujet de l'intégration des immigrés.

L'auteur utilise le personnage de Yéti comme un "héros" sympathique et touchant. Caterina, sa voisine, est immigrée italienne et connaît comme lui, des difficultés. Tous deux vont échanger et réfléchir à leur situation.

J'avoue que si j'ai trouvé l'album plutôt réussi dans son ensemble, je ne suis pas parvenue à m'attacher aux personnages. Yéti est touchant, émouvant parfois, certes, mais il est difficile de réellement s'impliquer auprès de lui. On ne comprend pas ce qu'il dit, on ne sait pas toujours ce qu'il pense... Pas simple!

Heureusement que Caterina elle, le comprend, ce qui permet de l'aborder un peu plus, mais vraiment j'ai été déçue par cette difficulté qui m'a plutôt agacée.

D'autres part, si la critique se veut moins radicale que d'autres, on trouve malgré tout dans cette histoire quelques clichés classiques, vérifiés ou non, peu importe, mais tant qu'à faire différent...

Le tout donne quelque chose d'assez original, parsemé de poésie, le propos est juste, et le projet intéressant, mais pour moi pas assez approfondi, malheureusement...

Cet album co-édité par Amnesty international vaut quand même la découverte, c'est certain!

- merci qui?? une p'tite anecdote?:

                                            catégorie matière

 - lasardine -