- Cyril Pedrosa -

 

 

 

 

 

 

 

- pourquoi??

 

Parce qu'il me semblait, au vu des billets lus ça et là, que je ne pouvais pas passer à côté!

 

- le pitch de moi personnellement:

 

Joachim et ses parents mènent une vie paisible dans leur maison au somet d'une colline. Rien ne semble pouvoir entacher leur tranquilité jusqu'au jour où des ombres se présentent au loin... Elles semblent se rapprocher...

Les parents du petit garçon comprennent rapidement qu'elles sont là pour lui, pour le prendre, et si sa maman semble résignée, son père, lui,  décide de tout tenter pour protéger Joachim et de l'emmener loin, très loin...

 

 

- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:

 

OUTCH!!!!

Et oui, il y avait bien longtemps que je n'avais pas commencé un billet comme ça, par ce cri du coeur que j'utilise pour qualifier ces lectures qui me retournent, me percutent, me marquent...

Celle ci en fait partie, c'est un gros coup de poing que je viens de prendre!

 

Le graphisme n'avait pourtant à la base rien pour m'attirer, il m'a fallu fournir un effort... Mais que je ne regrette pas, et que je fournirai encore et encore, les yeux fermés, pour connaître ce genre d'expérience!

Ce dessin, qui me rebutait presque, s'est finalement révélé irremplaçable, inchangeable, comment imaginer autre chose?

Car le sujet, la perte d'un enfant, si douloureux, si profond, si dur, ne pouvait être illustré autrement que comme ça...

Un simple crayon, à l'appui plus fort, foncé, pour exprimer toute la colère, la rage contenue dans cette histoire.

Ces personnages, notamment celui de Louis, le père, si caricatural, preque difforme, qui me déplaisait tant aux premières pages, ne pouvait être différent... De lui émane toute la force et la volonté d'un père indestructible pourtant touché au plus profond de lui, impuissant face à la fatalité, mais jamais abattu, jamais les bras baissés...

 

Cette lecture, c'est un voyage au coeur du pire, au coeur des larmes, au coeur de l'impensable, de l'insoutenable, au coeur d'un lien indéfectible.

Je suis allée au bout, au bout de la déchirure, d'un seul trait... Les larmes ont coulé, elles roulaient alors que je tournais les dernières pages de cet album magistral, à mon sens incontournable!

 

 

- merci qui?? une p'tite anecdote??

 

 

 

(98)

chez Mango!!

 

 

 

 

 

 

                                      

 

                                          

 

 

 

 

 

 

 

 

    

                                   

 

                                      

 

 

 - lasardine -