- Solène Bakowski -
- pourquoi?:
J'ai découvert Solène Bakowski lors de la parution de son roman Avec elle, jumeau de celui d'Amélie Antoine, que je connaissais déjà. J'ai immédiatement accroché, et enchaîné avec Un sac qui a été un vrai coup de coeur!
- le pitch de moi personnellement:
Mati a 9 ans et vit avec son père qui peine à se remettre de la mort de sa femme. Ils vivent tous les deux dans la maison restée telle qu'elle était avant le décès de Karine, prenant des allures de mausolée.
Heureusement, la Grand Mère de Mati est très présente et s'efforce d'apporter toute son attention à Mati, cherchant à combler l'absence de son père déprimé.
Mais un jour, la petite fille ne rentre pas de l'école...
- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:
Quand Solène m'a proposé de me faire parvenir son roman à l'occasion de sa sortie papier il y a quelques jours, j'ai immédiatement accepté, impatiente de confirmer mon affection pour sa plume qui m'avait déjà séduite par deux fois.
Je n'ai pas été déçue!
J'ai retrouvé son écriture ciselée et précise, son talent pour mettre en place ses personnages, la finesse de son analyse psychologique, son aptitude particulière à installer le suspens et mettre du noir dans le quotidien. Quelle conteuse!
On retrouve ce thème qui semble lui tenir à coeur, celui de l'amour filial.
Quoi de plus fort, de plus beau, mais aussi possiblement de plus destructeur?
Elle s'en sert ici comme terreau de son histoire.
La Maman de Mati est morte. Si son Papa ne parvient pas à se remettre du décès de sa femme, la petite fille, elle, tente de vivre son deuil en écrivant à sa Maman. Et puis sa Grand Mère est là, pleine de bonnes intentions, aimante, et attentive à la gamine et à sa reconstruction.
Une famille somme toute ordinaire, avec ses peines et ses drames, mais où l'on tente d'avancer, en s'aimant...
L'atmosphère angoissante est posée dès les premières pages, nourrie par une écriture choisie, et une analyse psychologique des personnages savament délivrée à mesure, et au couteau.
Le doute s'installe rapidement, les non dits sont légion, le mal arrive, insidieusement, pas forcément là où on l'attendait, et l'histoire est lancée.
Elle se lit d'un souffle, prend aux tripes, questionne et bouscule. Du Solène Bakowski pure et dure, qui prend son lecteur en otage et prend un malin plaisir à le balloter sans ménagement. Ce dernier est accroché au récit, sans pouvoir le lâcher, l'addiction est installée, jusqu'à la dernière page, et même encore après, un après plein de questions et de réflexions sur les secrets de famille, l'amour et son pouvoir destructeur.
Waw!! J'ai adoré!
Une histoire bouleversante qui rappelle qu'il faut toujours se méfier des apparences!
Merci Solène, pour ce moment fort de lecture, et à très vite dans d'autres titres, c'est une certitude!
- merci qui?? une p'tite anecdote?:
catégorie Mot positif
- lasardine -
Commentaires