- Jean-Philippe Peyraud et Philippe Djian -
- pourquoi??
Après avoir découvert et aimé D'autres larmes, j'avais prévu de lire un autre titre de Peyraud. Ne l'ayant pas trouvé à la bibliothèque, c'est avec celui ci que je suis repartie...
- le pitch de moi personnellement:
Un papa vit seul avec sa petite fille. Tous les matins, il accompagne Carole, l'institutrice, et ses fils, à l'école...
Le mari de Carole l'a récemment quittée après avoir gagné le gros lot au loto.
Elle a beaucoup de mal à passer cette épreuve.
Son voisin ne reste pas indifférent face à elle, mais peu de choses les rapprochent, à part les enfants...
Un matin, le réveil de Carole n'a pas sonné... Ils vont donc arriver à l'école avec une bonne demie-heure de retard, et se retrouver dans la classe nez à nez avec un homme sanglé d'explosifs qui a pris les enfants de la classe ainsi que deux adultes en otages...
- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:
Cette bande dessinée est l'adaptation d'une nouvelle de Philippe Djian et largement inspirée de l'affaire "Human Bomb" qui s'est déroulée dans une école maternelle de Neuilly en 1993. Un forcené avait pénétré dans l'école, bardé d'explosifs et avait pris les enfants en otages en demandant une rançon...
Ce contexte ne sert ici que de prétexte à la réelle histoire, celle entre l'homme et Carole, l'institutrice paumée...
Une fois dans la classe, n'ayant d'autre solution, Carole et le papa célibataire se mêlent aux autres, s'occupent des enfants comme ils peuvent, et lui va même plus loin en gérant la situation assez sereinement, assurant même la communication avec l'extérieur ainsi que le ravitaillement.
Commence alors un quasi huis clos, où les réactions sont aussi différentes qu'il y a de personne pour réagir, où des rapprochements se font, des confidences se murmurent, des manoeuvres se préparent...
L'idée était bonne, de se servir d'une telle situation pour explorer une relation naissante, hésitante... D'autant que les deux personnages sont intéressants, pensant que leurs passés leur ont servi de leçon, mais dépassés par une attirance mutuelle. Carole se bat sans cesse contre des pulsions qui la poussent malgré elle vers ce papa voisin (c'est chiant de pas connaître son nom tiens!), a du mal à se laisser aller... Lui essaie de comprendre, crois comprendre, se trompe, renonce, et revient...
Idée intéressante je disais, mais malheureusement ce contexte de prise d'otages m'a paru bien peu crédible... Tout est "à la cool", chacun fait un peu ce qu'il veut, fume à la fenêtre, ouverte, va et vient au dehors récupérer des plateaux repas, passe commande pour le dîner... hahem!!! C'est la fête ou bien??
Tout ça tourne vite fait au surréaliste, finissant par m'agacer sérieusement! J'ai été jusqu'à la dernière page, au cas où... je ne le regrette pas car la chute est sympa, mais je ne trouve décidément rien de bien accrocheur dans cette mise en bouche qui m'a coupé l'appétit plutôt que me donner envie de me mettre à table...
- merci qui?? une p'tite anecdote??
catégorie aliment/boisson
- lasardine -
Commentaires
@ Yaneck: nous ne nous sommes pas focalisés sur le même point
pour moi impossible d'accrocher à l'histoire sentimentalo sexuelle dans un contexte que j'ai trouvé si peu probable (pas la prise d'otage, au contraire, c'est excitant!! mais le côté "cool" de celle ci justement...)
Je reconnais que je n'ai sans doute pas mesuré une forte tension sur la prise d'otage. Mais j'étais tellement pris par la tension sentimentalo-sexuelle, que je n'y ai pas fait attention. ^^
Euh avec le titre, vu vite fait, j'ai cru que tu t'étais trompée de jour (Lasardine, je sais que tu 'sautes' des nombres, je te ré-apprends que le lundi n'est que la veille du mardi... calme ton impatience !)...
@ Melusine: du bon et du mauvais... dommage pour moi le mauvais l'emporte...
J'avais bien aimé l'histoire de la nouvelle, même si je reconnais que la prise d'otage est peu crédible.