- Daniel Tammet -
- pourquoi??
Sur les conseils d'une collègue de travail.
- le pitch de moi personnellement:
(4ème de couverture)
Comme le héros de Rain Man, Daniel Tammet est un autiste savant, un génie des nombres. Son cerveau lui permet d'effectuer des calculs mentaux faramineux en quelques secondes. pour lui, les nombres sont des formes et des couleurs.
Il a ainsi mémorisé les 22514 premières décimales du nombre pi, un exploit qui a nécessité plus de 5 heures d'énumération en public. Daniel est également un linguiste de génie: il parle sept langues et a appris l'islandais en une semaine.
Bien qu'autiste, il n'est pas coupé du monde: il est capable d'avoir une vie sociale et de raconter de qui se passe dans sa tête.
- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:
Un écrit très intéressant car je comprends mieux certaines réactions, et certains aspects de ce handicap.
L'auteur arrive à nous expliquer ce qu'il ressent, comment son cerveau fonctionne pour résoudre des problèmes de vie, mais aussi des problèmes mathématiques.
Quand il voit les chiffres, il voit autre chose que nous. Chaque nombre lui évoque quelquechose, une couleur une texture, un sentiment, ils sont petits, gros, timide, agressif,...
"Quand je regarde une suite de nombre, ma tête se remplit de couleurs, de formes, et de textures qui s'accordent spontanément entre elles pour former des paysages. Ceux ci sont toujours très beaux pour moi."
Les premières pages du livre m'ont fait un peu peur, car je trouvais que c'était trop, trop de détails, trop de rappels de chiffres, je m'y perdais et ne restais pas concentrée.
Puis après ces quelques pages, l'auteur nous relate sa vie, son expérience, de ses plus jeunes années à aujourd'hui.
"Parfois, d'autres enfants de la classe tentaient de me parler. (...) je ne savais ni quoi faire, ni quoi dire. Presque toujours je regardais le sol quand je parlais et non mon interlocuteur. (...) regarder dans les yeux (...) me demandait beaucoup de volonté, et je me sentais mal à l'aise et différent. Quand je parlais à quelqu'un c'était souvent d'une seule traite, sans m'arrêter. L'idée de faire une pause ou de parler à tour de rôle ne me venait pas.
Je n'étais jamais volontairement impoli. Je ne comprenais pas que le but de la conversation n'est pas de parler uniquement des choses qui vous intéressent. Je parlais avec force détails jusqu'à être vidé de tout ce que j'avais à dire. Je sentais que j'aurais pu éclater si quelqu'un m'avait interrompu. (...) Je continuais à parler jusqu'à ce que l'on me dise quelque chose du genre:"il faut que j'y aille maintenant."
Écouter les autres n'est pas facile pour moi. Quand quelqu'un me parle, j'ai souvent le sentiment d'être en train de chercher une station de radio, et une grande partie du discours entre et sort de ma tête comme des parasites. Avec le temps j'ai appris à en saisir assez pour comprendre de quoi on me parle, mais c'est parfois problématique...(...)"
Je pense que ce livre est important, précieux, pour toutes ces personnes autistes qui n'ont pas cette facilité de pouvoir s'exprimer, des autistes plus sévères.
Ce livre nous permet de les comprendre un peu.
(Catégorie couleur)
Commentaires
Un livre qui a l'air indispensable pour nous permettre de comprendre un peu le monde des autistes.
Il doit être intéressant de lire ce livre,
déjà je ne sais pas ce qu'est un autisme,
je pense, je saurais un peu plus si je le lirai.
Je vais voir si il n'est pas à la médiathèque
de ma ville.
toujours intéressant ce genre d'écrit