- Markus Zusak -
- pourquoi??
Le film étant sorti il y a peu, j'en ai entendu parlé et me suis alors intéressée au livre.
- le pitch de moi personnellement:
Ici, la narratrice est la mort. Elle raconte comment elle emporte les gens, prend les âmes, mais nous fait savoir que ce n'est pas de tout repos, et qu'elle aimerait bien faire autre chose car elle est fatiguée de tout ce travail...
L'histoire commence au début de la guerre 39-45...en Allemagne. Liesel et son petit frère sont en route pour Molching, avec leur mère, où un couple les attend....
Sur le trajet son petit frère meurt et la mort l'emporte...
Liesel se retrouve alors seule à aller chez sa nouvelle famille nourricière...
Rosa est une femme très dure. Hans est un homme gentil et généreux. Il va devenir très proche de la jeune fille, il est là lorsqu'elle fait ses cauchemars la nuit, il va lui apprendre à lire, à découvrir et aimer les mots...
- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:
J'ai trouvé cette histoire très belle et très triste.
Le découpage est particulier avec des paragraphes où la mort s'exprime...
J'ai trouvé ça déstabilisant, et même quelquefois inutile...
"Et puni il y a la Mort.
moi, la narratrice.
qui me fraie un chemin dans tout cela.
en surface: imperturbable, impassible.
en dessous: défaite, déconcertée, déboussolée."
"oui, j'avais le patron sur le dos. "Il faut que ce soit fait, il faut que ce soit fait." Les bombes arrivaient ~ et moi aussi."
"moi, comme d'habitude, je ramassais des êtres humains. Je n'en pouvais plus."
Une façon étrange de faire intervenir la mort. Original, mais étrange, et ce concept m'a mis mal à l'aise....
Oui, certes elle a un "patron" mais le fait que la mort se plaigne, ... C'est déroutant, et ça me dérange...
J'ai trouvé beaucoup plus d'intérêt à cette passion qu'à Liesel pour les livres. (Mais si la mort n'avait pas été la narratrice, le récit aurait-il eu le même impact? Je me demande...)
"Elle n'avait pas lâché son livre.
Elle s'accrochait désespérément aux mots qui lui avaient sauvé la vie."
"Elle arracha une page du livre et la déchira. Puis un chapitre entier.
Bientôt, elle fut entourée de mille morceaux de mots. Les mots. Pourquoi fallait-il qu'ils existent? Sans eux, il n'y aurait rien de tout cela. Sans les mots, le Führer ne serait rien. Il n'y aurait pas de prisonniers boitillants. Il n'y aurait pas besoin de consolation et de subterfuges pour les réconforter.
A quoi bon des mots?
Elle le répéta à haute voix, dans la pièce baignée d'une lumière orange. "A quoi bon des mots?""
"~La voleuse de livres~ dernières lignes~"
j'ai détesté les mots et je les ai aimés,
et j'espère en avoir fait bon usage."
La vie de Liesel, outre les mots, ce sont des liens qui se créent, des liens forts dans sa nouvelle famille, ses amis, une solidarité humaine malgré la guerre, ... Mais même si elle me déroute, la mort est présente...
J'ai apprécié tous ces moments forts autour de Liesel, et l'ai suivi avec émotion.
- merci qui?? une p'tite anecdote??
Ce titre rentre dans le Challenge ludique "Un mot, des livres" de Calypso.
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Commentaires
J'ai adoré cette lecture aussi et je pense que sa puissance tient justement à la narration par la mort.
J'ai vraiment a-do-ré !!!
J'ai beaucoup aimé ce livre et j'en garde un très bon souvenir.
J'hésite à aller voir le film...
Bonne fin de soirée.
Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire mais en lisant quelques billet, dont le tien, j'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose
Ce livre fut une déception pour moi. J'en avais lu tant de bien que je m'attendais à autre chose.
C'est également le livre que j'ai lu pour le challenge de Calypso : je n'ai pas été déçue. Un récit original et particulièrement émouvant.
Je l'ai dans ma PAL, j'ai peur d'être déçue, en voyant tes extraits et avec cette mort; je verrai
je crois bien que je suis passée à côté... ça a été un coup de coeur pour beaucoup mais je me souviens en être sortie un peu déçue, le style ne m'avait pas plu...