- Laure Naimski -

- pourquoi??

Parce que le côté déjanté me faisait bien envie...

- le pitch de moi personnellement:

(présentation de l'éditeur)

Parce que Samuel l'a quittée, Hélène plante sa tente au milieu de son salon et s'y met à l'abri avec son chat d'Artagnan. Mais elle n'est pas au bout de ses peines : double toit ou pas, l'extérieur s'incruste...

Entre une mère hôtesse de l'air qui change d'amant comme de coiffeuse, un père juif rescapé de la Shoah, très pratiquant mais pas toujours moralement nickel, et les ouvriers sans papiers qui circulent devant ses fenêtres, Hélène n'a pas une seconde à elle.

- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:

Hélène le personnage principal, est en pleine rupture sentimentale. Rupture sentimentale qui la met au bord de la rupture générale. Avec sa famille, son entourage... Elle décide de planter sa tente au milieu de son salon, et de squatter là avec son chat. Jusque là, ça partait plutôt bien!

Malheureusement, je n'ai pas vraiment réussi à m'attacher à Hélène, assez antipathique, même si sa situation s'y prête.

Pour le reste, j'ai cru plusieurs fois embarquer mais, comme si l'embrayage était défectueux, les vitesses ne passaient pas.

L'auteur est à mon goût restée trop en surface du délire, n'y plongeant jamais complètement...

Pas assez... pas assez noir, pas assez vitriolé, même si j'ai bien compris la critique.

Pas assez, ou alors trop... trop barré pour permettre de saisir correctement le propos...

Pourtant, j'ai apprécié de bons passages, bien cocasses, mais trop peu nombreux malheureusement, pas assez poussés dans l'humour noir.

Ces passages ne sont pas désagréables mais restent trop en surface.

La crise de nerfs pointe, mais n'explose jamais, c'est dommage, j'aurais aimé!

Un livre pour autant pas déplaisant, rapide à lire et plongeant dans un univers très particulier, celui d'Hélène, auquel on adhère, ou pas...

Il s'agit du premier roman de l'auteur, journaliste. Je la garde à l'oeil car si l'ensemble ne m'a pas emballée, j'ai aimé l'écriture et les idées, l'univers perché qui ne demande qu'à s'épanouir...

- merci qui?? une p'tite anecdote?:

L'avis de Lisalor aussi "entre deux eaux".

 - lasardine -