- Jirô Taniguchi -

- pourquoi??

Mon cadeau de Noël de ma pineco!!

- le pitch de moi personnellement:

Au terme d'un voyage collectif en Europe et après le salon de la bande dessinée de Barcelone, un dessinateur japonais décide de passer quelques jours seul à Paris avant de rentrer dans son pays.

Malgré une forte fièvre qui le terrasse, il trouve la force de se rendre au Louvre, ne pouvant se résoudre à annuler son projet de visiter plusieurs musées parisiens.

Pris d'un malaise, celui du malade et celui de l'étranger, seul, dans un pays dont il ne maîtrise pas la langue, il entre dans les galeries bondées du célèbre musée. Commence alors pour lui un étonnant voyage à travers l'Histoire et les époques, entre rêve et réalité...

- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:

Qu'est ce que j'aime Taniguchi! Je n'ai jamais été déçue par ses titres, ce fut encore le cas ici, avec ce bel album au format européen, mais au sens de lecture manga (de droite à gauche) conservé.

On retrouve dans cette histoire la "patte" de l'auteur, si reconnaissable, invitation à la déambulation, à la rêverie, aux rencontres.

Il ne se passe pas grand chose, certes, et on ne connaît même pas le nom du personnage principal, mais qu'importe! C'est justement ça qui me plaît chez l'auteur!

Et quel meilleur endroit que le Palais du Louvre pour se livrer à ce genre d'activité mélancolique?

La beauté et la majesté du lieu sont magnifiquement rendues dans les sublimes dessins qui mèneront le lecteur à la découverte de nombreuses oeuvres et de leurs histoires.

Le dessinateur sera accompagné dans sa balade par la Victoire de Samothrace et rencontrera d'autres célébrités comme Van Gogh, Corot, et le directeur des Musées Nationaux.

Sous ses airs naïfs et légers, cette promenade est une belle exploration de plusieurs points de vue, étrange sensation de faire un drôle de bout de chemin avec différents "acteurs". L'oeuvre, l'incarnation de l'oeuvre, et l'histoire de l'oeuvre. Ainsi, les tableaux, la Victoire de Samothrace et l'évocation de l'évacuation du musée sous l'occupation sont évoqués et s'entrecroisent au gré du doux flottement du narrateur qui finira par faire une rencontre encore plus inattendue qui le réveillera peut être doucement...

On sent la passion que Taniguchi a mis dans ses pages, à sa manière, doucement, sans panache éclatant, mais avec la contemplation, la poésie et la douceur qui lui sont propres. J'aime! Beaucoup!!

- merci qui?? une p'tite anecdote?:

Merci beaucoup LN!! 

C'est avec ce titre que j'avais envie de participer aujourd'hui au RDV éphémère de Sophie, la fête de la BD sur les blogs!

 - lasardine -