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La garçonnière - Hélène Grémillon -

- pourquoi??

Parce que j'avais tellement, tellement aimé Le confident!!

Quand j'ai vu ce titre, le deuxième de Hélène Grémillon, j'ai voulu le lire, sans vraiment savoir de quoi il s'agissait, juste que c'était bien différent du premier roman...

- le pitch de moi personnellement:

Une femme est retrouvée défenestrée. C'est Lisandra, la femme de Vittorio... Vittorio est psychiatre et va tout de suite être soupçonné du meurtre... Aussitôt arrêté, il est placé en garde à vue.

Eva Maria est une patiente de Vittorio. Choquée par l'arrestation de son médecin et convaincue de son innocence, elle va tout faire pour l'aider en menant son enquête pour le disculper... Elle fouille dans le passé et se plonge dans l'écoute des cassettes que Vittorio enregistrait à chaque séance avec ses patients.

Mais si Eva Maria allait consulter Vottorio, c'est qu'elle ne se remet pas de la disparition de sa fille Stella sous le régime de la dictature...

Ce roman est inspiré d'une histoire vraie. Les événements se déroulent en Argentine, à Buenos Aires. Nous sommes en août 1987, c'est l'hiver. Les saisons ne sont pas les mêmes partout. Les êtres humains, si.

- bien? pas bien? l'avis de moi en personne: 

Effectivement, l'auteur change de registre! Rien à voir avec Le confident!

Et cette fois, le coup de coeur ne s'est pas imposé, pas au début...

Ma lecture s'est faite en plusieurs temps, ce qui est généralement mauvais signe chez moi... J'ai traîné dessus presque deux semaines, encore plus mauvais signe!

Mais... 

Mais la fin a tout changé!!

Il arrive un peu tard, ce dénouement, est un peu rapide, certes, mais tellement, tellement... tellement quoi finalement?? Marquant, au moins! Destabilisant!

Il arrive telle une gifle, un vrai coup de poing renversant qui laissera sa trace longtemps, et rien que pour cette dernière partie, je parlerai de coup de coeur!

Un coup de coeur qu'il faut attendre, qui se mérite peut être, mais qui vaut le coup! Vraiment!!

Destabilisant, ce roman l'est, et pas qu'un peu!

Il est tel des montagnes russes avec ses moments excitants et ses parties plus calmes... Les parties calmes m'ont parfois presque ennuyée... Elles m'ont déroutée, me laissant trop interrogative sur la suite, sur là où l'auteur voulait m'emmener... Et puis, BAM!

Oui, vraiment cette fin fait tout basculer, et montre à quel point la construction du roman dans son intégralité est maîtrisée, je dirais même que ça frise la perfection!

Il est parfait jusque dans les moindres détails, et même dans sa singularité! C'est quoi ce roman? Un thriller? Un polar? Un roman historique ou psychologique? 

C'est tout ça à la fois, et c'est bien! Vraiment bien!

J'ai aimé être surprise, j'ai aimé douter, j'ai aimé m'émouvoir, par moments, et même m'ennuyer, pour être secouée quelques pages plus loin...

J'ai aimé la construction si particulière du roman.

J'ai aimé le personnage d'Eva Maria, tellement torturé! J'ai aimé son enquête, elle est parvenue à m'emmener avec elle sur certains chemins... 

J'ai aimé en apprendre sur cette partie de l'Histoire en Argentine...

J'ai aimé Estéban aussi, beaucoup! Il m'a énormément émue!

J'ai aimé Pépé, et sa façon de lire les corps!

J'ai aimé Lisandra, jusqu'au bout...

J'ai aimé ce roman, tout simplement!

- merci qui?? une p'tite anecdote??

Lu dans le cadre des Matchs de la rentrée littéraire 2013 organisés par Priceminister.