- Art Spiegelman -
- pourquoi??
On me l'a fortement conseillé comme un incontournable.
- le pitch de moi personnellement:
L'histoire de Vladek Spiegelman, rescapé de l'Europe d'Hitler, et de son fils un dessinateur de bandes dessinées, confronté au récit de son père.
- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:
Ici, les personnages sont des animaux pour représenter les différents protagonistes, par exemple, les juifs sont des souris, les allemands des cochons,... Je n'aimais pas le graphisme au début de ma lecture car je trouvais les dessins peut-être trop grossiers, mais je m'y suis habituée et ai adhéré.
Les dessins parlent et choquent. Le récit et l'écriture aussi.
Le phrasé de Vladek m'a dérangé, peut-être les phrases sont elles tournées ainsi pour mieux interpeller?...
J'ai été confronté à un sentiment étrange, ambivalent... Je m'explique...
Vladek est assez antipathique et la relation qu'il entretient avec son fils est tendu. Il est très exigent, ses traits de caractères sont marqués, et caricaturent ce qu'on a souvent pu dire des juifs... Mais finalement on passe outre... ce qu'il a vécu est tellement horrible et inhumain.
On découvre sa vie d'avant, les épreuves qu'il a enduré pendant la guerre, mais aussi l'après, la survie, qui a marqué les survivants de la Shoah, non seulement physiquement par un numéro tatoué mais psychologiquement.
Ce récit est touchant, émouvant, et simple. Une BD riche, et incontournable, je confirme!
- merci qui?? une p'tite anecdote??
Commentaires
Une BD que je ne cesse de conseiller.
Un incontournable nécessaire, hein !
J'ai adoré comment cette histoire nous ai racontée même si je n'ai pas du tout adhéré au dessin.
J'ajoute ton lien tout de suite pour le challenge
J'ai adoré ce diptyque et ton billet me rappelle que ce challenge m'intéresse beaucoup !
Il est dur de rester indifférent à une telle histoire. Au plaisir de te relire...
Vladek est antipathique et son fils le décrit sans concession, mais c'est ce qui donne aussi sa force à ce livre. Il démontre aussi très bien que ce n'est pas les camps qui l'ont rendu aussi invivable, il l'était déjà. Et peut-être son fort caractère l'a sauvé. Et il y a cette phrase où finalement on ne peut que se taire: "Enfermez vous tous dans une seule pièce, sans rien à manger..Alors tu verras ce que c'est les amis."
tiens j'ai voulu le prendre (enfin!!) à la biblio samedi, mais il était sorti.
il faut absolument que je le lise aussi, évidemment!