- Suzanne Hayes-Loretta Nyhan -
- pourquoi??
Je l'ai offert à une amie chère, qui me l'a ensuite prêté.
- le pitch de moi personnellement:
Le mari de Glory est parti rejoindre les forces alliées pour combattre en Europe. Enceinte et seul avec son fils de 2 ans, la jeune femme trouve les journées longues dans sa grande maison et souhaiterait trouver une amie à qui se confier.
A l'autre bout du pays, Rita Vincenzo a vu son mari Sal et son fils Toby partir eux aussi et se demande s'il ne serait pas plus facile pour elle de pouvoir partager ses angoisses avec quelqu'un.
Le hasard voudra que Rita reçoive une lettre de Glory... Commence alors un long échange fait de petits conseils et encouragements, jusqu'aux confidences les plus intimes...
- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:
Il y avait longtemps que je n'avais pas lu de roman épistolaire, et je me suis plongée dans celui là avec délice, encouragée par l'avis positif de mon amie.
Si j'ai trouvé quelques longueurs au début, j'ai été séduite à mesure des confidences des deux femmes.
D'abord simple, presque détachée, échange de banalités, leur correspondance se fait plus profonde jusqu'à en devenir indispensable.
Assister à la naissance de cette amitié forte, sincère et durable est un plaisir délicieux, d'autant que les deux femmes ne sont pas n'importe qui!
Du haut de ses 23 ans, Glory a parfois des côtés agaçants mais va mûrir et se dépasser à mesure que la guerre dure. Rita quant à elle est une femme entière, toujours très franche, mais sachant peser ses mots pour ne pas être blessante et faire passer ses messages souvent pleins de sagesse.
Complicité, franchise, amitié pure, solidarité, voilà ce qui lie Glory et Rita et fait l'essence de ce roman, à travers des événements parfois drôles, mais souvent dramatiques.
Ce titre présente un autre regard sur la Seconde Guerre Mondial, celui sur les femmes qui attendent, mais il traite également du sujet de ces hommes qui ne sont pas partis au front...
Plein de tendresse, ce texte se déguste entre rire et pleurs.
Pour l'anecdote, les deux auteurs ont écrit ce roman comme les deux femmes dont elles parlent, par lettres interposées, à distance, sans jamais se rencontrer, comme leurs héroïnes.
C'est vraiment réussi!
- merci qui?? une p'tite anecdote??
Merci Emilie!
catégorie moment/temps
Commentaires
On ne lit pas assez d'épistolaire!
Cette lecture me tente aussi
Il me fait penser à un autre : le cercle des amateurs d'épluchures de patates qui est je crois aussi genre épistolaire en tout cas qui ressemble au moins la jaquette à celui-ci, bon vendredi.