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Le pays des cerisiers - Kôno Fumiyo -

                                           - Kôno Fumiyo -

- pourquoi??

Après ma rencontre plutôt tiède avec l'auteur en 2011 et l'avis d'LN l'été dernier sur ce titre, j'ai voulu refaire une tentative...

- le pitch de moi personnellement:

(présentation de l'éditeur)

1955. Dix ans se sont écoulés depuis le jour où l'éclair incandescent a fendu le ciel dans la ville d'Hiroshima, l'esprit d'une jeune femme est intensément bouleversé. Pour les plus faibles, qu'ont représenté la guerre et la bombe? 

- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:

Ce n'est pas tant de la bombe dont on parle ici, mais de ses conséquences, sur les plus jeunes, et même sur ceux qui sont nés après elle. Des conséquences psychologiques, et physiques, qui feront partie intégrante des vies des générations suivantes.

Dans ce petit album, trois petites histoires, qui s'imbriquent les unes dans les autres, reliées... Reliées pour montrer le traumatisme de la bombe, toujours et encore présent, invisible, mais bel et bien là, ancré.

C'est poignant, dur, insupportable, par moments...

Et encore plus en regard du graphisme, limite enfantin, qui contraste fortement avec la dureté et l'importance du sujet. La naïveté des traits apporte encore plus d'effroi face aux faits. Contraste aussi avec la jolie couverture aux couleurs pastels, évoquant l'insouciance, comme un message d'espoir...

La vie continue, mais différente. Il y a un avant, et un après la bombe.

Les conséquences de cette dernière régissent la vie de nombreuses personnes, pour des générations et des générations.

De nombreuses questions, des réponses glaçantes, une sensation d'impuissance et une profonde tristesse ne peuvent que s'emparer du lecteur face à ces trois histoires qui n'en font qu'une.

Un vrai travail de mémoire, indispensable!

- merci qui?? une p'tite anecdote?:

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