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La guerre de Catherine - Julia Billet-Claire Fauvel -

                                 - Julia Billet-Claire Fauvel -

- pourquoi?:

Noté (plusieurs fois je crois!) grâce au RDV BD hebdomadaire.

- le pitch de moi personnellement:

(présentation de l'éditeur)

Rachel est confiée par ses parents à la Maison de Sèvres, une école pas tout à faot comme les autres. C'est là qu'elle se découvre une passion pour photographie. 

Mais la Seconde Guerre mondiale est engagée et la jeune fille juive doit changer de nom et fuir. Aidée par un réseau de rasistance, elle parcourt la France de lieu en lieu, son appareil photo toujours à portée de main. C'est ainsi qu'elle fixe sur la pellicule sa guerre, celle de la résistance, celle de ses héros anonymes qui risquent leur vie pour sauver celle des autres et qui lui permettront de devenir une jeune femme libre.

- bien? pas bien? l'avis de moi en personne:

A la base de cette histoire, un roman (que je n'ai pas lu), de Julia Billet, ici mis en images par Claire Fauvel.

Cette histoire est directement inspirée de celle de la mère de l'auteur, elle même scolarisée à la Maison de Sèvres.

Comme d'autres enfants juifs, Rachel étudie à la Maison de Sèvres fondée en 1941 et dirigée par "Goëland" et son mari "Pingouin" qui ont transformé cet établissement en refuge pour les enfants victimes de la guerre.

Leurs méthodes pédagogiques sont révolutionnaires et les enfants évoluent là bas à leur rythme, dans le respect et l'entraide.

Mais suite à la rafle du Vel' d'Hiv', la directrive prend des mesures radicales.

Les enfants doivent changer d'identité et partir, fuir.

C'est comme ça que Rachel devient Catherine...

La jeune fille est depuis longtemps passionnée de photographie, discipline qu'elle a toujours pu pratiquer à la Maison de Sèvres alors quand elle la quitte, elle emporte avec elle son Rolleiflex.

Au gré de son dangereux voyage et de ses rencontres, elle va figer la guerre sur pellicule. Sa guerre. Celle de la résistance.

Dans les campagnes, les villes, auprès de gens dévoués ou moins sympathiques, Catherine fixe les images, et les développe.

Impossible pour moi de juger de la qualité de l'adaptation mais je l'imagine tout en finesse

Cet album est lumineux et touchant. Poignant, il ne tombe pourtant jamais dans le larmoyant. Suivre la rayonnante et fascinante Catherine est un vrai moment de joie malgré les peurs à chaque tournant de son périple.

Un joli cadeau très émouvant que de voir la guerre à travers son objectif.

Des clichés qui montrent les gens bien, les gens justes.

Un magnifique album à mettre entre toutes les mains!

- merci qui?? une p'tite anecdote?: