VEF Blog

La condition pavillonnaire - Sophie Divry -

                                         - Sophie Divry -

- pourquoi??

Je cherchais Quand le diable sortit de la salle de bain, mais c'est sur celui ci que je suis tombée. C'était parti pour découvrir Sophie Divry!

- le pitch de moi personnellement:

(présentation de l'éditeur)

La condition pavillonnaire nous plonge dans la vie parfaite de M.-A., avec son mari et ses enfants, sa petite maison.

Tout va bien et, cependant, il lui manque quelque chose.

L’insatisfaction la ronge, la pousse à multiplier les exutoires: l’adultère, l’humanitaire, le yoga, ou quelques autres loisirs proposés par notre société, tous vite abandonnés.

Le temps passe, rien ne change dans le ciel bleu du confort.

L’héroïne est une velléitaire, une inassouvie, une Bovary…

Mais pouvons-nous trouver jamais ce qui nous comble?

Un roman profond, moderne, sensible et ironique sur la condition féminine, la condition humaine.

- bien? pas bien? l'avis de moi en personne: 

Je dois avouer que c'est vraiment parce que je voulais découvrir l'auteur que j'ai quitté la médiathèque avec ce titre sous le bras car ni la couverture, ni le pitch ne me faisait envie, c'était même carrément tout le contraire...

Et ça ne s'est pas arrangé en commençant la lecture, j'ai eu un mal fou à entrer dans le roman.

Et puis, je ne sais comment l'expliquer, j'ai été happée par l'histoire des états d'âme du quotidien de M-A.

Un sentiment de malaise s'est rapidement emparé de moi, ne m'a pas quittée et est même allé en s'amplifiant jusqu'à la dernière page.

J'ai dès le départ été très surprise par l'emploi du "tu" mais je m'y suis pourtant rapidement habituée. Les premières pages m'ont semblé ennuyeuses au possible, racontant l'enfance de M-A dans les années 60, puis ses années d'études, jusqu'à la rencontre avec son mari.

Et c'est là que le roman devient intéressant.

De son quotidien routinier, M-A se lasse. Elle s'ennuie, tourne en rond, est prise dans une routine qui la plombe alors elle cherche à mettre du piment dans tout ça.

L'adultère, qui la marquera longuement et profondément, puis diverses activités ne parviendront finalement pas à la sortir de sa lassitude flirtant avec la dépression.

M-A n'est pas malheureuse, elle est simplement enfermée dans une vie qu'elle ne s'imaginait pas comme ça, au départ...

Tout va bien dans sa vie, en apparence, mais il lui manque quelque chose. Ce petit quelque chose qui finira de la combler.

Mais peut on jamais trouver ce qui nous comblera?

Inassouvie, telle une Bovary, M-A va passer sa vie à chercher ce qui lui manque.

Ce roman sur la condition féminine m'a finalement donné bien envie de découvrir d'autres titres de l'auteur, notammenent celui que je cherchais au départ ainsi que son premier, La cote 400.

- merci qui?? une p'tite anecdote??